Chandeleur
RetourNom populaire de la fête du 2 février : la Présentation du Seigneur au Temple. En ce jour, on bénit des cierges, des « chandelles » — d’où le nom de « Chandeleur » —, pour évoquer les paroles prononcées par le vieillard Siméon en son Nunc dimittis : « Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire d’Israël, ton peuple » (Lc 2, 29-32). Une procession festive, à la lumière des cierges, conduit ensuite à l’église, ou y fait revenir l’assemblée : elle symbolise la rencontre des « fils de la lumière » (Lc 16, 8) avec le Christ, « lumière des nations.
Les fidèles ont l’habitude d’emporter chez eux les cierges bénits.
La coutume veut qu’on les fasse brûler auprès des morts, en signe
d’espérance de la lumière éternelle. Voir Hypapante.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
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