Toussaint

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La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du vIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consa­cré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

La fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à la béatitude de l’Église du ciel : cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés (voir Saints), c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine. Comme la fête de la dédicace, la Toussaint donne un avant-goût de la liturgie éternelle, celle que la liturgie de la terre inaugure (cf. Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, n° 8).

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

 

 

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    Au début du mois de novembre, l’Église célèbre, dans deux fêtes conjointes, les saints et les défunts. Nous sommes invités, dans le même mouvement, à rendre grâce à Dieu pour les innombrables saints et saintes qu’il nous a donnés et à le prier pour la masse, innombrable elle aussi, des défunts que, nous le savons, Dieu n‘oublie pas.

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    Après bien des fluctuations, au XVIe siècle, les couleurs sont fixées par Rome pour la liturgie latine. Concernant le blanc et le rouge :

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    Lors des obsèques, lors de la célébration, l’église, le crematorium ou le cimetière ne sont pas les seuls lieux où s’exprime la prière de l’Église. En effet, au-delà des temps de célébrations liturgiques, la compassion de l’Église entoure le défunt et sa famille dès le moment du décès.