Satisfaction
Du mot latin satisfactio : « action de réparer une offense » (de satis « assez » et facere « faire » : faire bonne mesure). Dans le sacrement de réconciliation, la satisfaction ou « pénitence » est l’acte symbolique (prière, bonne œuvre), proposé par le prêtre et accepté par le pénitent, par lequel ce dernier manifeste sa volonté de réparer, d’une certaine manière, l’offense ou la peine faite à Dieu par le péché (voir Pénitence).
Dans les monastères, la satisfaction est l’acte spontané de réparation pour toute erreur ou négligence dans la célébration de l’office (faute de prononciation ou de chant) ; tout bruit notable occasionné au chœur donne lieu aussi à une satisfaction. Les manières de « faire satisfaction » diffèrent suivant les usages des congrégations ou des maisons : agenouillement, inclination, acte de toucher ou de baiser le sol, etc. Voir la Règle de saint Benoît, chap. 45. De telles pratiques sont ordonnées à maintenir dans les communautés le souci de la qualité de l’Œuvre de Dieu.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés