Il est assez habituel que les catholiques se préoccupent d’une manière ou d’une autre des ressources de l’Église, pour sa vie et pour sa mission.
On ne compte plus les personnes qui «s’affairent» autour des troncs et des corbeilles, non pour les piller comme le «drôle de paroissien» du cinéma, mais pour les rendre plus accessibles. De nombreuses expériences et idées nouvelles s’échangent, en vue d’une plus grande visibilité, au cours des «journées ressources» organisées à la Conférence des évêques de France ou dans nos diocèses.
Nous avons parfois le sentiment que nous rattrapons ainsi des retards cumulés. Trop de malentendus persistent en effet quant aux différentes collectes: «Vous en parlez trop», «Vous ne parlez pas assez du sens et de la destination de ces dons». Des représentations plus ou moins malveillantes nous renvoient parfois du côté des fonctionnements obscurs ou des trésors supposés. (…)
Si les compétences techniques sont requises pour une bonne communication, les motivations profondes de chacun le sont tout autant: attachement au Christ, appartenance à l’Église, joie de donner. Les témoignages présentés dans la troisième partie ne portent pas des idées mais des expériences vivantes et singulières. Dans ce moment intime où nous entendons l’appel du Christ, l’Esprit Saint relie mystérieusement les engagements forts de nos existences avec l’offrande très concrète déposée au plus près de l’autel. Il nous donne ainsi la joie de nous insérer dans le mouvement du grand Amour de Dieu, dans la charité universelle du Christ. (…)