Vêpres

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Du latin vesper : « soir », issu du grec espéros : « soir ». L’office de Vêpres constitue l’Heure solennelle du soir ; il fait pendant à l’office de Laudes. A la fin de la journée, l’Église qui, depuis Lau­des, n’a cessé de rester en contact avec Dieu, grâce à l’office du Milieu du jour ou aux offices de Tierce, Sexte et None, retrouve son intimité, de façon plus prolongée.

Elle remercie pour les mer­veilles de la création, pour l’activité qu’elle a pu mener, et se complaît dans la présence de son Seigneur, comme les apôtres le soir de Pâques (cf. Jn 20, 19), tout en attendant son retour définitif. L’office de Vêpres comprend, après l’introduction, une hymne, deux Psaumes, un Cantique du Nouveau Testament (voir Cantique), une lecture brève, un répons bref, le chant du Magnificat, et les prières d’intercession et de conclusion.

Le sommet de Vêpres est le chant du Cantique évangélique de Marie, le Magnificat, au cours duquel il est bon, au moins à certains jours, de faire à l’autel l’offrande de l’encens en « sacrifice du soir » (cf. Ps 140, 2). Voir Lucernaire. Les Solennités et tous les dimanches commencent la veille au soir, par la célébration des premières Vêpres. Cette coutume est reprise aux Juifs, pour qui les jours allaient du soir au soir. Quelques Solennités majeures ont une messe de vigile qui doit être célébrée le soir, intégrant ou non la psalmodie de Vêpres.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • La Madone du Magnificat Botticelli

    Vêpres de l’Épiphanie : les antiennes du Benedictus et du Magnificat

    Une lecture un peu superficielle de la liturgie de l’Épiphanie confortée par le folklore qui entoure la visite des mages, risque de réduire celle-ci à une aimable méditation des premiers événements de la vie du Christ dans le prolongement de Noël.

  • L’Assomption : le Propre de la fête du 15 août

    Les oraisons, antiennes et préface de la messe, les hymnes des offices propres à la Solennité de l’Assomption de Marie, le 15 août. Le 15 août, l’Église fête l’Assomption de la Vierge Marie. « Au terme de sa vie terrestre, l’Immaculée, Mère de Dieu a été élevée en Son corps et en Son âme à la gloire du Ciel ».

  • « Tous les vendredis, nous chantons ensemble l’office du soir »

    Nous sommes vendredi, il est 18h, rassemblés devant l’autel, nous avons dit l’Angélus et nous nous levons pour chanter l’office du soir, les Vêpres.

  • Vêpres et vigiles comme préparation du dimanche

    Dans le chapitre « La célébration des mystères du Seigneur, le Dimanche », au n°204 de la PGLH, il est noté : « L’office du dimanche commence aux premières vêpres (office du samedi soir) ». Dans ce même document, concernant les vigiles, il nous est rappelé combien il est bon de « veiller » le Seigneur qui vient (n° 70-73).

  • Vêpres : « Rendre grâce au soir tombant »

    Dans l’ancienne division du temps, en usage chez les Romains, la vigilia vespertina, c’est-à-dire le soir, était la première des quatre parties de la nuit : soir, minuit, chant du coq, matin. On appelait aussi vesper (vénus), l’astre lumineux qui devient visible dans la pénombre grandissante. De là, l’habitude, souvent conservée, de parler des Vêpres pour dire l’office du soir.