Selon les temps et les circonstances

Les chants et la musique font entendre la couleur du temps. L’Avent développe des tonalités bien différentes de celle du Carême, quant au Temps pascal, il déborde d’une allégresse qui ne se retrouve pas de la même manière dans le temps ordinaire. Il en va de l’intelligence de la liturgie que de donner au chant la couleur qui s’harmonise avec l’ensemble de la liturgie célébrée dans le temps des hommes d’aujourd’hui.

– B. Mélois, Des chants et de la musique couleur du temps

  • Des chants et de la musique couleur du temps

    L'année liturgique est une traversée dynamique du temps qui trouve son sens ultime dans la plénitude du mystère pascal. C'est du mystère pascal que se nourrissent toutes les liturgies auxquelles nous participons, mais, si notre âme en est restaurée dans chaque célébration, notre intelligence et notre sensibilité le goûtent dans le « peu à peu » du temps qui s'écoule. Le « peu à peu » est nécessaire à notre entrée dans la connaissance du mystère de Dieu, et l'Eglise, dans sa sagesse pédagogique, a déployé l'immense richesse du mystère pascal au long du cycle annuel.

  • Série « un rite, un chant » : Discerner pour mieux choisir des chants adaptés…

    Chaque article de la série « un rite, un chant – discerner pour mieux choisir » part du rite célébré et propose quelques critères qui fondent un choix. Il s’en suit un commentaire sur les plans textuel, musical, vocal et corporel ainsi que quelques pistes de mise en œuvre. On trouvera aussi la mention des sources utiles et un lien pour l’écoute d’une version chantée.

  • Répertoire et liturgie : si on choisissait autrement nos chants ?

    « Le prêtre, en organisant la messe, considérera davantage le bien du peuple de Dieu que ses inclinaisons personnelles » (Présentation générale de la liturgie des Heures 352). L’enjeu du chant dans la liturgie est ici défini : le bien du peuple de Dieu. Et quel est ce bien, sinon l’expérience spirituelle du mystère pascal ? Que peut-on en déduire pour le choix des chants ? Couleur liturgique et attitude spirituelle, deux critères essentiels pour choisir un répertoire.

  • Des Ordinaires pour des temps liturgiques précis

    Avent, Temps de Noël, Carême, Temps pascal … la question d’avoir des Ordinaires propres à des temps liturgiques donnés mérite d’être posée. Mais avant, il convient tout d’abord de s’entendre sur le terme « Ordinaire » lui-même.

  • Choisir des chants en fonction de l’année liturgique

    L’action liturgique se déploie en des rites variés : l’ouverture n’est pas la communion, la proclamation de l’évangile est autre que la prière de louange.

  • Fêtes, solennités, mémoires … les degrés des célébrations liturgiques

    Le calendrier liturgique est une machine à faire de la différence. Le fait que les normes liturgiques établissent des degrés divers de célébration doit inciter les pasteurs à varier les modalités de célébration, notamment leur ampleur.

  • L’année liturgique et la « couleur » musicale

    À une époque où notre rapport au temps a changé, pour diverses raisons qu’il n’est pas dans notre propos d’approfondir, la redécouverte ou une meilleure mise en valeur, de l’année liturgique peut ressourcer nos communautés chrétiennes et faire l’objet d’une véritable pastorale.

  • Le chant dans les grands rassemblements

    Si la musique adoucissait les mœurs, le choix des chants dans les grands rassemblements ne mériterait pas un article. Pour aider à cet exercice difficile, j’aborderai ici trois points essentiels : la préparation, le répertoire et la mise en œuvre.

  • Chants et musique dans les célébrations de mariage

    A l’occasion d’une célébration de mariage, les responsables – pasteurs comme musiciens – se trouvent confrontés à des situations parfois délicates. Il s’agit de faire preuve d’un bel esprit de discernement qui cherche à accueillir les fiancés tels qu’ils sont et à les faire entrer dans le mystère du sacrement.

  • Chansons et musiques profanes lors des mariages ou des funérailles

    Il arrive fréquemment qu’à l’occasion de mariages ou de funérailles, des familles demandent la diffusion d’enregistrements de musiques et de chansons profanes. « Nous aimons beaucoup cette musique », disent les futurs mariés ; « c’était la chanson préférée de notre père » dit la famille en deuil.

  • Le chant de mariage, chant de l’Alliance

    Cet article tente une approche de la situation présente du chant dans la célébration de mariage. Il cherche à expliquer les contours de la difficile réalité d’aujourd’hui qui n’a pas fixé une mémoire du chant de mariage.

  • Le chant dans les funérailles : (1) une nécessité

    L'acte de chant qui vient du profond de l'homme permet cette rencontre avec le Dieu de vie au cœur même des funérailles. Cet acte de chant qu'il soit cri, louange, méditation que nous trouvons dans toute prière chantée a également sa place dans les funérailles.

  • Le chant dans les funérailles : (2) pour redire notre Espérance

    Avant de voir l’acte de chant dans les funérailles, prenons un peu de temps pour comprendre la finalité même de la liturgie des funérailles, c’est-à-dire, annoncer, redire notre espérance en la vie plus forte que la mort à l’exemple, à la suite du Christ lors de sa Pâque.

  • Le chant dans les funérailles : (3) mise en application

    Choisir un chant, une musique dans les funérailles n’est pas chose facile pour les équipes d’accompagnement du deuil… Entre demandes parfois farfelues des familles et recherche de l’adéquation entre rites/chant/foi de l’Eglise, elles marchent bien souvent sur un fil en équilibre…

  • Des chants pour nos célébrations d’obsèques

    Ce répertoire a été proposé dans le cadre de la formation « Célébrer les funérailles dans un temps de mutation » organisée par le SNPLS en octobre 2017. Des mots de consolation et d’espérance. Des paroles qui ont fait leur preuve, enrichis de quelques textes récents (signalés par une *).

  • La rencontre des familles par ceux qui préparent la célébration des funérailles

    Le besoin d’écoute et de communion est immense. Nous le voyons bien à la lumière des tragédies de notre temps.

  • En célébration face au deuil : quel positionnement pour le musicien d’Église ?

    Chantre du diocèse de Paris, ma fonction est de conduire le chant des funérailles. La charge affective des familles en deuil nécessite de trouver un équilibre entre juste distanciation du chagrin des autres et proximité de l’humanité partagée, prestation professionnelle bienséante et retrait de l’artiste pour servir l’espérance chrétienne.

  • Faut-il chanter aux funérailles ?

    Le Rituel pour les funérailles rappelle le « double rôle » de la musique : « celui de créer le juste climat de paix au-delà de la douleur, en aidant à la cohésion d’une assemblée unanime ; celui d’exprimer la prière de supplication et de foi pascale » (n° 25).

  • Chansons et musiques profanes lors des mariages ou des funérailles

    Il arrive fréquemment qu’à l’occasion de mariages ou de funérailles, des familles demandent la diffusion d’enregistrements de musiques et de chansons profanes. « Nous aimons beaucoup cette musique », disent les futurs mariés ; « c’était la chanson préférée de notre père » dit la famille en deuil.