Bernard Maitte (père)

Bernard Maitte 2Biographie

Prêtre du diocèse d’Aix-et-Arles, directeur des études et professeur au séminaire d’Aix, responsable du département de pastorale et spiritualité de l’Institut de sciences et théologie des religions (ISTR) à l’Institut catholique de la Méditerranée de Marseille (ICM).

Tous les articles de l'auteur

  • L’Esprit Saint dans la liturgie

    Le dernier samedi du Temps pascal, l’oraison d’ouverture de la messe nous fait demander : « Au terme de ces fêtes pascales, accorde-nous, Dieu tout-puissant, de garder la Pâque de ton Fils présente dans toute notre vie. »

  • Les différentes formes de célébrations de la Parole

    Quelles sont les sources des célébrations de la Parole ? La forme la plus connue est celle de la liturgie de la Parole lors de la célébration de la messe : La partie principale de la liturgie de la Parole est constituée par les lectures tirées de la sainte Écriture, avec les chants qui s´y intercalent. (…)

  • La première communion des adultes dans le Rituel de l’initiation chrétienne des adultes

    L’initiation chrétienne des adultes et son Rituel sont le cadre pour penser la première communion des adultes.

  • Jeudi saint : le rite du lavement des pieds

    Le jeudi saint, lors de la Messe du soir en mémoire de la cène du Seigneur est mis en lumière « les mystères principaux que célèbre cette messe, à savoir l’institution de l’eucharistie et du sacerdoce, ainsi que le commandement du Seigneur sur la charité fraternelle… » (Missel romain, messe du jeudi saint, n° 5).

  • Rouge, blanc, vert : couleurs en éphémère dans la liturgie

    Blanc pour le temps pascal, rouge pour la Pentecôte. Nous entrons dans le Temps ordinaire, mais retournons au blanc pour la Trinité et le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Enfin, nous voilà au vert ! La liturgie nous en fait voir de toutes les couleurs !

  • La couleur verte dans la liturgie

    Au XVIe s., Rome fixe pour l’Église latine, l’usage exclusif de cinq couleurs ; le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir considérant l’usage du rose facultatif, du bleu, en certains lieux, pour les fêtes de la Vierge Marie, et enfin de l’or pour suppléer le blanc, le rouge et le vert. Avant cette fixation et un symbolisme précis, d’autres couleurs ont été utilisées car on usait des ornements en fonction de leur richesse et de leur état et le code

  • Couleurs liturgiques : le rouge et le blanc dans la liturgie

    Après bien des fluctuations, au XVIe siècle, les couleurs sont fixées par Rome pour la liturgie latine. Concernant le blanc et le rouge :

  • Le violet et ses nuances dans la liturgie

    Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques. Il est employé pendant l’Avent et le Carême.

  • Le temps pascal, temps de la mystagogie

    La mystagogie est un temps (liturgique) et une action (« …urgie »). C’est un temps à part entière dans le déploiement liturgique de l’initiation chrétienne.

  • Baptiser les bébés sans attendre ?

    Voilà une chose qui n’est pas vraiment dans l’air du temps ! Une nouveauté ? Pas vraiment car le Rituel du baptême des petits enfants1 (n° 37) souligne que : « Dès les premiers siècles, l’Église, à qui fut confiée la mission d’évangéliser et
    de baptiser, a baptisé non seulement les adultes, mais aussi les petits enfants. »

  • La pénitence, anamnèse du baptême

    Quand nous entendons le Christ dire aux apôtres « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis » (Jean 20, 23), il nous semble évident que ces paroles affirment l’institution du sacrement de pénitence et de réconciliation.

  • La liturgie, une diaconie divine ?

    Il plane sur la liturgie, d’autant plus si l’usage de la notion de sacré est mal comprise, une ambiguïté. Elle porte sur la compréhension de ce qui se réalise dans la célébration chrétienne. Cette action est-elle un culte que le fidèle rend à Dieu ou bien est-elle une diaconie divine ?

  • A la suite du Temps pascal, accueillir la nouveauté de Dieu dans la liturgie

    Avant d’entrer dans le Temps ordinaire, à la fin du Temps pascal, la liturgie nous donne à prier une très belle oraison de collecte, celle du samedi précédant le jour de Pentecôte : « Au terme de ces fêtes pascales, accorde-nous, Dieu tout-puissant, de garder la Pâque de ton Fils présente dans toute notre vie. »

  • La communion sous les deux espèces

    Communion sous les deux espèces Par Bernard Maitte, Prêtre, professeur au séminaire d’Aix et responsable du département de pastorale et spiritualité de l’ISTR de Marseille. Membre du SNPLS. Et Jean-Philippe Revel, Prêtre et professeur de liturgie, théologie des sacrements et patristique   La volonté du Christ Il convient tout d’abord de considérer que le Christ a […]

  • Pourquoi baptiser les petits enfants ?

    « Personne à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn, 3,5). Naître dans notre monde est à la fois une chose merveilleuse et aventureuse. Les parents savent bien à la fois ce qu’est cet acte superbe de donner la vie et l’enjeu que cela comporte. Dans notre chemin de foi, nous parents nous sommes appelés à nous demander si le mystère de cette vie n’a pas à être éclairé, et cela dès le début, par celui de notre Dieu qui est un Dieu d’amour.

  • La miséricorde : théologie du cœur ouvert

    Nous savons que le mot miséricorde a un rapport avec les entrailles, celles d’une mère si attachée à son enfant. Le judaïsme situe toujours de manière concrète un sentiment ou une qualité divine. Cela nous permet de percevoir que ce n’est pas de la théorie ou un pur concept. La miséricorde fait résonner les mots tendresse, bonté, on pourrait dire « avoir du cœur » et cela s’applique à Dieu.

  • 2008: "Les noces de Cana" (Mystères Lumineux), Mosaïques de Marko Ivan RUPNIK (2007), facade de la bas. Notre Dame du Rosaire, Lourdes (65), France.

    Les « épiphanies » du Seigneur, véritable itinéraire spirituel

    Le mystère du surgissement de Dieu au cœur de ce monde révèle (epiphania) la destinée de l’homme promis à la gloire, même et surtout si celle-ci passe par le signe contradictoire de la croix. C’est donc la création d’un véritable itinéraire spirituel qu’augurent les épiphanies du Seigneur dont le sens est l’accomplissement de Pâques et dont la vie sacramentelle est la réalisation.

  • Le mystère pascal au coeur de la liturgie

    « A quoi servirait-il de naître sans le bonheur d’être sauvé. » (Exultet). Le Mystère pascal est au cœur de la liturgie et « l’Eglise célèbre le mystère pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche.

  • Vigile pascale et eucharistie

    Saint Augustin a exprimé, avec force inégalée, la dynamique du catéchuménat et l’indissoluble lien des trois gestes sacramentels de l’initiation « engrangés » au moment de l’entrée en catéchuménat :