Rite liturgique de la clôture de l’Année sainte dans les Églises particulières

L’Année jubilaire « Pèlerins d’espérance » s’achèvera dans les diocèses de monde entier le 28 décembre 2025, fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. On trouvera ci-après le rituel officiel préparé pour l’occasion. Et « me Jubilé ordinaire se terminera par la fermeture de la Porte Sainte de la Basilique papale de Saint-Pierre du-Vatican, le 6 janvier 2026, Épiphanie du Seigneur » (Spes non confundit, n. 6)

LE 28 DÉCEMBRE 2025, FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE, FIN DE L’ANNÉE JUBILAIRE DANS LES DIOCÈSES

« Au cours de l’Année Sainte, qui s’achèvera le dimanche 28 décembre 2025 dans les Églises particulières, on veillera à ce que le Peuple de Dieu accueille avec une pleine participation tant l’annonce d’espérance de la grâce de Dieu que les signes qui en attestent l’efficacité. Le Jubilé ordinaire se terminera par la fermeture de la Porte Sainte de la Basilique papale de Saint-Pierre-du Vatican, le 6 janvier 2026, Épiphanie du Seigneur. Puisse la lumière de l’espérance chrétienne atteindre chacun comme message de l’amour de Dieu adressé à tous ! Puisse l’Église être un témoin fidèle de cette annonce dans toutes les parties du monde ! » (Pape François, Bulle d’indiction Spes non confundit, n° 6).

EXTRAITS DU PRÉAMBULE DU RITE DE CLÔTURE DE L’ANNÉE JUBILAIRE

2. Le lieu. La clôture de l’Année jubilaire se déroule lors d’une célébration eucharistique présidée par l’évêque diocésain dans l’église cathédrale, mère de toutes les églises du diocèse. L’Eucharistie de clôture du Jubilé est unique et célébrée dans la cathédrale. Toutefois, s’il existe une co-cathédrale dans le diocèse, selon le droit canonique, elle peut également être le lieu de la célébration eucharistique de clôture (…) Il est exclu que la célébration de clôture ait lieu dans d’autres églises du diocèse, y compris des sanctuaires ou des églises remarquables.

3. La célébration La célébration eucharistique se déroule comme une messe stationnale (cf. Cæremoniale Episcoporum, n. 120). Tous les prêtres concélèbrent donc avec l’évêque ; les diacres, les acolytes, les lecteurs et les autres ministres accomplissent leur service (cf. Sacrosanctum Concilium, nn. 26-28 ; Cæremoniale Episcoporum, n. 119). On veillera à ce que l’annonce en soit faite à tous les fidèles. La célébration eucharistique est l’occasion de rendre grâce au Seigneur pour tout ce qu’il a fait au cours de cette année spéciale de prière et de conversion.

Pour la célébration, une attention particulière doit être portée sur :
– la centralité de la croix de l’Année jubilaire ;
– la prière des fidèles ;
– la présentation des dons ;
– la communion sous les deux espèces ;
– le chant d’action de grâce ;
– la prière sur le peuple ou la bénédiction solennelle ;
– le renvoi.

5. La prière des fidèles. Dans le prolongement des louanges et des supplications que le peuple a adressées à Dieu au cours de l’Année jubilaire, la prière des fidèles recueille les intentions de l’assemblée qui intercède pour l’Église et le monde entier. Un formulaire est proposé dans ce rite. Cependant, il convient que chaque communauté prépare une prière des fidèles qui découle de sa propre expérience spirituelle et communautaire, vécue au cours de l’Année. La forme proposée prévoit que le diacre annonce l’intention de prière ; un moment de silence suit, puis le lecteur formule la prière à laquelle l’assemblée répond par une antienne.

6. La présentation des dons. Lors de la présentation des dons, le pain et le vin sont apportés pour la communion des fidèles. Dans l’esprit du Jubilé, année au cours de laquelle toutes les ressources ont été redistribuées pour que personne ne manque du nécessaire, l’attention aux pauvres peut être concrétisée en sensibilisant la communauté aux gestes authentiques de charité qui se poursuivent même après la clôture de l’Année jubilaire, et en préparant la célébration de façon à ce que, lors de la présentation des dons, les offrandes pour les pauvres ne manquent pas (cf. PGMR, n. 73).

7. La communion sous les deux espèces. Il est opportun de distribuer la Communion sous les deux espèces. « Sous cette forme (…), on montre aussi plus clairement la relation entre le banquet eucharistique et le banquet eschatologique dans le royaume du Père » (PGMR, n. 281).

8. Le chant d’action de grâce. À la fin de la prière après la communion, l’évêque exhorte les fidèles à bénir le Seigneur pour la grâce de l’Année jubilaire et de l’indulgence. Un chant d’action de grâce est ensuite entonné.

9. Prière sur le peuple ou bénédiction solennelle et renvoi du diacre. La célébration eucharistique se termine par une prière sur le peuple ou une bénédiction solennelle. Les textes rappellent les thèmes de l’année jubilaire et invoquent sur le peuple la puissance de l’aide divine afin que, au terme de l’expérience spéciale du Jubilé, la communauté qui a fait l’expérience du pardon puisse retourner au rythme quotidien de la vie, renouvelée par la grâce d’un temps spécial de prière et de proximité avec le Seigneur.